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Critiques absurdes

24 septembre 2011

éloge du sandwich.

"Il est à croquer" fut ma première pensée en voyant ce sandwich long, fin et dont l'élégance n'avait d'égal que le gout qu'il laissera sur ma langue. Je m'abandonne aux idées viles et je prends un plaisirs presque pervers à la première bouchée. Le gout venait en moi tel un courant marin dont la pureté salvatrice me donnait des frissons. Je tâtais ce sandwich avec délectation, ce qui aurait pu amuser ce cher Roland Barthes. Et je mâchouillais durant un laps de temps cette bouchée merveilleusement aromatisé. La mastication est une masturbation du sens du gout. Je repris une bouchée et le plaisir en fut tout aussi exquis. Cela dura près de vingt minutes, n’entendant plus rien et puis juste fasciné par le claquement mélodique de mes dentes et le craquement symphonique du pain. La salade malicieuse se coinçait entre mes dents, mais je la libérai d’un coup de langue furtif. Je bouffai le sandwich d’une façon barbare, le broutai. Et dès qu’il fut fini, je fis retentir du fond de ma gorge le doux bruit du rejet alimentaire, avant d’aller en acheter un autre.   

 

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24 septembre 2011

le mensonge

Le mensonge est un art. Pour le créer, il faut de l’inspiration, de l’imagination et un bon savoir parler. Je frémis d’excitation à l’idée que de nombreuses personnes soient  des artistes. Leurs savoir-faire et leurs manques d’âmes me glacent et m’amusent. Les traquer est un jeu, les découvrir est un plaisir, les faire tomber de leurs piédestal est jouissif. Le fait de me battre des artistes comme ça me dégoute. Je veux les voir pleurer pour leurs incompréhensions et leurs ignorances  et surtout les voir trainer à mes pieds en pleure. Ce type d’artiste est respectable, une fois à terre.

 Suis-je un artiste ? Sans doute. Mais mon art n’est pas le mensonge.  Mais plutôt l’art de manipuler les lettres à mon avantage. C’est tout de même plus honorable, non ?

20 septembre 2011

blanc et noir.

Son regard noir habite la terreur et ses yeux sombres conservent les ténèbres. Elle se croit fière par sa petite taille et lance de ses yeux des éclairs visant à vous maudire. On lui donna une arme, elle l’utilisa sur moi. Elle me mit à ses pieds, pour les embrasser, les laver à l’aide de mes baisers et de mes cheveux qui trainaient sur le sol et dans la poussière du parquet. Elle rit, je suis calme. Par ma position de rédemption, je m’approche de la terre sainte qui habite les enfers. Dans sa position droite elle piquait le ciel. Je la regarde, elle jubile, n’arrivant pas à garder son sérieux tellement sa passion destructrice flambait.

Tandis que par son avidité de pouvoir elle pourrissait le paradis, je purifiais le mal et les abysses par ma position de sainte humilité. Par ce transfert, Dieu devint le Diable et Satan devint le créateur originel. Je relevais mon visage vers elle qui croisa le sien. Elle rigolait encore, perdant le contrôle d’elle-même. L’arme qu’on lui avait donné était trop puissante pour elle : la parole était trop pure. Dans cette scène de théâtre morbide, je contemplais son impuissance face à mon sérieux : « Si tu n’arrives pas à garder le contrôle de ton corps et de tes émotions, pourquoi vouloir être comédienne ?  Tu chutes, tu es faible, de mon saint vomi je t’éclabousse, te purifie, Ô toi l’imposteur ! L’art a besoin de talent, et le talent tu n’es pas, Il n’a, par conséquent pas besoin de toi, VA T-EN »

16 septembre 2011

l'éclipse

 Simple sympathie merdique en soit, que le soleil noir croise la lune dorée de ton dos courbé, et que la lumière pénètre les abysses du cratère étroit  de tes origines.

Ainsi ce flot de parole insensé deviendra l’introduction de mon texte, et la situation initiale. Pourquoi ? Tout simplement parce que.

Mais qu’elle est donc ma situation initiale ? Une éclipse totale, c’est-à-dire la lune qui se fait prendre par derrière de façon brutale et romantique. Cette situation entraine une tournante mondiale, un échauffement planétaire, sous la lumière semblable au jet de colostrum.

Par conséquent, le temps d’une éclipse, le terre arrête sa ronde éternelle et est face au jet total de lumière noire qui recouvre la moitié de sa face.

15 septembre 2011

les cinq sens

 

Nombreux sont les artistes qui ont eu pour muse les 5 sens. Mais un doute certain s’installe en moi… sur quel critère se base t’on afin de les définir ? Pouvons nous envisager  que  « les fleurs du mal » de Baudelaire se repose uniquement sur une invention fictive de l’homme,  qui a une certaine tendance à délimiter ce qui le dépasse, pour une soi disant rationalisation.

 Car oui, Au sens large une rationalisation consiste à réorganiser un objet en se fondant sur la logique et de façon à supprimer l'inutile ; Mais qu’est ce que sont  le superflu et l’inutile pour l’homme ? Et bien Ces mots ne sont que la peur de l’homme pour ce qui n’est pas envisageable pour lui, c est à dire le vide. Car l’homme est doté d’un égo surdimensionné et qui pour le flatter, instaure des règles pour tous, détruisant ainsi le peu de démocratie censé nous gouverner.

Ainsi, je me permets de cracher sur les règles du théâtre classique de Boileau, comme lui se permettrait de cracher sur les miennes s’il en avait l’occasion. C’est certes grâce a lui que Molière à écrit de telles œuvres mais c’est certes sans lui que Sophocle et Euripide ont écrit des œuvres tout aussi imposantes. Mais comme à mon habitude, je m’égare.

Donc les 5 sens… Nous pouvons toujours les énumérer, mais je pense qu’il faudrait en plus exploiter leur potentiel et imaginer chacun d’entre eux à son paroxysme.  Telle  la vue, que l’homme a délimité à ce qui nous permet de voir. Mais c’est tellement plus. La vue est le facteur premier des émotions. Et c’est bien sur sans elles que l’on sait que c est la fin.

Je pourrais bien sur décrire chacune d’entres elles, mais, je ne le ferais pas. « Pourquoi? » me diriez-vous. Et bien tout simplement parce que je n‘ai aucun intérêt à le faire et que l’imagination n est pas censée être manipulable par un quelconque affabulateur où autre manipulateur que sont les artistes.

« Alors, pourquoi nous avoir donné un tel exemple que la vue ? » D’autres diront. Et bien tout simplement parce-que je suis un affabulateur et autre manipulateur qui n’a peur de franchir ses propres limites de la vision humaine... Ou non.

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